Medicina & Arte

sexta-feira, junho 25, 2010

ARTE

INFORMAÇÃO...

Plus de 5 ans avant le lupus, il y a déjà des auto-anticorps
Publié le 18/06/2010


Selon certains travaux, il semble que des auto-anticorps soient détectables dans le sang bien avant les manifestations cliniques de lupus érythémateux systémiques (LES) et de polyarthrite rhumatoïde. Cette nouvelle étude menée par une équipe suédoise confirme ce phénomène en précisant les délais d’apparition de ces auto-anticorps avant la survenue d’un LES.
En combinant le registre des lupus et celui de la banque de sang (Medical Biobank of Northern Sweden), les auteurs ont pu identifier 39 patients (36 femmes et 3 hommes) présentant un LES (critères ACR) pour lesquels la date d’apparition des symptômes était connue et qui avaient été donneurs de sang avant de développer leur maladie. Ils ont été appariés chacun à 4 donneurs de sang contrôle de mêmes âge et sexe (soit un groupe de 156 témoins). Différents auto-anticorps ont été recherchés au niveau des dons de sang : anticorps antinucléaires ou AAN (par immunofluorescence indirecte sur les cellules Hep2), anti-SSA, SSB, Sm, RNP, ScL 70, Jo-1, DNA natif, centromères B, histones (par kit de détection).
Des auto-anticorps ont pu être détectés pour 21 des 39 patients sur les prélèvements de sang effectués en médiane 3,1 ans (0,1 à 21 ans) avant la survenue de symptômes et 7 ans avant le diagnostic. Les anticorps qui apparaissent les premiers sont les anti-SSA (moyenne 6,5 ± 2,3 ans avant les symptômes) et les plus « tardifs », c'est-à-dire peu avant les manifestations cliniques, sont les anti-Sm (0,7 ans), les anti Scl 70 (1,4±0,6 ans) et les anti-SSB (1,7±1,0 ans). Le nombre moyen d’auto-anticorps avant la maladie était de 0,8 et il a augmenté à 3,1 lorsque le lupus s’est installé. Les premiers auto-anticorps identifiés avant le diagnostic étaient les AAN, les anti SSA, SSB et RNP.
Enfin ce sont les AAN, les anti-DNA natif et les anti-SSA qui sont apparus les plus sensibles pour le diagnostic ultérieur de LES, les plus spécifiques étant les anti-DNA natif, anti SSB et anti-Sm.
Les résultats de cette étude montrent à nouveau que le lupus clinique est précédé d’une longue phase asymptomatique où certains marqueurs biologiques sont déjà présents. Ce qui pourrait avoir des implications en terme de surveillance de ces sujets prè-ssymptomatiques.


Dr Marie-Line Barbet

Rantapää Dahlqvist et coll. : The presence of autoantibodies antedates the onset of systemic lupus erythematosus. EULAR/European League Against Rheumatism 2010 (Rome) : 16-19 juin 2010.

FORMAÇÃO MÉDICA...(Actualização)

Study Identifies 10 Risk Factors Associated With 90% of the Risk of Stroke

NEW YORK -- June 18, 2010 -- A study published early online and appearing in an upcoming edition of The Lancet shows that a total of 10 risk factors are associated with 90% of the risk of stroke.

Results of the study are published online first and in an upcoming edition of The Lancet and will be presented at the World Congress of Cardiology in Beijing, China.

The contribution of various risk factors to the burden of stroke worldwide is unknown, particularly in countries of low and middle income where the largest burden of stroke occurs.

In the first phase of the INTERSTROKE study, Martin J O'Donnell, MD, and Salim Yusuf, MD, McMaster University, Hamilton, Ontario, and colleagues aimed to establish the association of known and emerging risk factors with stroke and its primary subtypes, assess the contribution of these risk factors to the burden of stroke, and explore the differences between risk factors for stroke and MI.

The authors used data from 6,000 people (3,000 cases of stroke and 3,000 controls) in 22 countries worldwide, covering the period March 2007 to April 2010. Cases were patients with a first acute stroke (within 5 days of symptoms onset and 72 hours of hospital admission). Controls had no history of stroke, and were matched with cases for age and sex.

All participants completed a structured questionnaire and a physical examination, and most provided blood and urine samples.

The researchers calculated the increased risk and population-attributable risks (PARs) for the association of all stroke, ischaemic stroke, and intracerebral haemorrhagic stroke with selected risk factors.

The authors found the following 10 risk factors to be significantly associated with stroke: high blood pressure, smoking, waist-to-hip ratio, diet, physical activity, lipids, diabetes mellitus, alcohol intake, stress and depression, and heart disorders.

Collectively, these risk factors accounted for 90% of the PAR for all stroke. These risk factors were all significant for ischaemic stroke, whereas hypertension, smoking, waist-to-hip ratio, diet, and alcohol intake were significant risk factors for intracerebral haemorrhagic stroke. The ratio of bad to good apolipoproteins was an important risk factor for ischaemic stroke but not for haemorrhagic stroke.

When looking at individual risk factors, the authors said it is important to note that the individual PARs for risk factors do not add up to the overall PAR for all risk factors combined. This is because many risk factors are inter-related. The study also addressed each risk factor independently, and found that high blood pressure was the most important for stroke, since it was associated with one-third of the risk of all stroke, and increased the risk of stroke more than 2.5-fold compared with no history of high blood pressure. Smokers were at double the risk of stroke compared with non-smokers, and smoking was associated with 1 in 5 strokes.

"The INTERSTROKE study is the first large standardised case-control study of risk factors for stroke in which countries of low and middle income were included, and where all cases completed a brain scan," the authors wrote. "Our findings showed that 5 risk factors accounted for more than 80% of the global risk of all stroke (ischaemic and intracerebral haemorrhagic): hypertension, current smoking, abdominal obesity, diet, and physical activity. With the addition of 5 other risk factors, including apolipoproteins, the PAR for all stroke rose to 90%."

The authors highlighted that 9 of 10 risk factors (not including cardiac disorders) in INTERSTROKE are the same as in INTERHEART study which looked at risk factors for MIs. The relative importance of many of these risk factors is different for stroke and MI. For example, blood pressure is the most important risk factor for stroke, while blood lipids are the most important risk factors for MI. However, the 9 risk factors in INTERHEART covered 90% of the PAR for MIs.

In an accompanying comment, Jack V. Tu, MD, Institute for Clinical Evaluative Sciences, Sunnybrook Schulich Heart Centre, University of Toronto, Toronto, Ontario, said: "Whilst hypertension is well established as the most important cause of stroke in high-income countries, INTERSTROKE confirms that it is also the most important risk factor for stroke in developing countries. This finding is particularly relevant because it highlights the need for health authorities in these regions to develop strategies to screen the general population for high blood pressure and, if necessary, offer affordable treatment to reduce the burden of stroke. It also provides an impetus to develop population-wide strategies to reduce the salt content in the diet of individuals in these countries."

SOURCE: The Lancet

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Somnolence au volant sans s’en apercevoir : jusqu’à 2 minutes 30

La somnolence au volant est la première cause d’accident sur les autoroutes (1 sur 3), devant l’alcool (1 sur 6) et la vitesse (1 sur 10), selon « l’Argus », qui, dans son numéro à paraître le 1er juillet, relate une expérience montrant qu’on peut dormir pendant plusieurs dizaines de secondes sans s’en rendre compte.

Un reporter du journal a fait le trajet Paris-Nice (930 km) bardé d’électrodes permettant d’enregistrer ses gestes et ses états de veille ou de somnolence, mises en place par le Centre médical veille-sommeil (CMVS) à Paris. Il avait passé une très bonne nuit et a respecté les consignes d’usage : pause toutes les deux heures, limites de vitesses, déjeuner léger, etc.

Cela ne l’a pas empêché, selon les enregistrements, de s’endormir huit fois au volant, sans s’en apercevoir, pendant des périodes allant de 30 secondes à 2 minutes 30 et, au total, pendant 11 minutes. Il a certes ressenti de la fatigue à plusieurs reprises, mais ce n’est pas aux mêmes moments.

Toujours selon « l’Argus », qui renouvelle les conseils de prudence au moment des départs en vacances, conduire en état de somnolence peut allonger le temps de réaction du conducteur de 650 millisecondes, ce qui correspond, à 130 km/h, à un parcours de 23 mètres.

FORMAÇÃO MÉDICA...(Actualização)

Le bénéfice du shunt par voie jugulaire dans les VO hémorragiques

Une équipe européenne montre que le shunt porto-cave par voie transjugulaire (TIPS en anglais) serait plus efficace que le traitement conventionnel chez des patients cirrhotiques ayant des varices hémorragiques, sous couvert d’être réalisé très précocement, dans les 3 jours suivant l’admission.

Le shunt porto-cave par voie transjugulaire (ou TIPS pour Transjugular Intrahepatic Porto-systemic Shunt en anglais) est actuellement réservé aux patients cirrhotiques en attente de greffe hépatique.

Cette technique consiste à introduire par voie transjugulaire une sonde jusqu’à la veine cave inférieure puis de traverser le parenchyme hépatique jusqu’à la veine porte à l’aide d’une aiguille. Un ballonnet est introduit sur un guide afin de dilater le trajet, puis le shunt peut être appareillé par une endoprothèse tubulaire en grillage métallique. Une partie du volume sanguin est alors dérivée du système porte vers le système cave sans circuler dans le foie.

Selon l’étude menée dans 9 centres d’Europe, un TIPS très précoce chez des patients ayant une cirrhose avancée donnerait en effet de meilleurs résultats, après l’endoscopie initiale, que la stratégie conventionnelle associant traitement médical et ligatures élastiques à distance. Cette technique semble ainsi diminuer le risque de ne pas juguler l’hémorragie digestive, diminuer le risque de récidive et faire baisser la mortalité à un an. Et contrairement aux études antérieures, il n’y a pas eu davantage d’épisodes d’encéphalopathie hépatique.

POESIA

A TEU LADO ESTAVA ESCUTANDO
A PULSAÇÃO DA TUA VEIA JUGULAR,

ENCONTREI MUITAS PALAVRAS, MUITAS,
PARA OS MOVIMENTOS DOS TEU MEMBROS.

AS HORAS ATRAVESSAM-NOS FURTIVAMENTE
COM PÉS LIGEIROS E SENSÍVEIS.

O PENSAMENTO REVOLUTEOU DAQUI PARA ALI
COM O CALOR DO SEU ARBÍTRIO.

ACASO SENTES QUE NÃO FOI
TÃO AVARO O VOO DA NOOSSA NOITE?

ACASO ACARICIEI,MUITO SILENCIOSAMENTE,
EM ALGUMA PARTE OS CAMINHOS DOS TEUS SONHOS???


AARO HELLAAKOSKI

quinta-feira, junho 24, 2010

ARTE

POESIA

Nosso amor eternizado

Meus dedos feito pincéis
Passando pelo teu corpo a lambuzar
Com cores fortes da Primavera em anéis
e o doce odor da tua pele a me excitar!

Te retrato numa bela gravura............
Reproduzo nela sentimentos os mais complexos
Conseguir aprisionar todos teus sentidos
Teu sorriso cansado depois do sexo
Misturado ao teu olhar de libido!

Recrio na tela nosso amor
Esta paixão tão cheia de clamor
Extasiados sem pudor em loucos abraços
Traço a traço cada músculo cada espaço
Marcando teu corpo feito tatuagem
Eternizado como uma lenda nesta paisagem

Morganna Del

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ACTUALITE CONGRES
AVC avant 50 ans : le pronostic à très long terme n’est pas bon
Publié le 24/06/2010


Cette étude analyse le devenir de patients (n = 102) ayant eu un AVC avant 50 ans (âge moyen de survenue 41 ans) durant un suivi moyen de 18 ans. Les résultats montrent que 37 % des sujets sont décédés (âge moyen du décès 59 ans), 42 % ont eu un autre évènement vasculaire, 13 % ont développé une épilepsie et 31 % était autonome à la fin de l’étude. Le pronostic des AVC chez le jeune est ainsi bien moins favorable qu’on ne le pensait.


Dr Emmanuel Cuzin

Maaijwee N et coll. : Very Long-term survival, vascular event risk and epilepsy in patients with a previous young stroke. 19th European Stroke Conference (ESC) (Barcelone) : 25–28 Mai 2010.

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La sclérodermie : une affaire de sexe ?
Article paru le : Jeudi 24 Juin 2010


D´après Nguyen C. et al. FRI0309 Congrès de l´Eular (European League Against Rheumatism), 16-19 juin 2010, Rome(Italie).
CB
La sclérodermie systémique affecte de manière prépondérante les femmes. Le sexe masculin est toutefois considéré comme un facteur de moins bon pronostic ce que semble confirmer une étude française. Cette étude menée sur 381 patients (âge moyen 55 ans) ayant une sclérodermie avérée (9,5 ans d´évolution) montre que les hommes présentent davantage d´atteintes viscérales et les femmes d´atteintes cutanées et de troubles psychologiques. Ainsi, l´incidence de l´hypertension artérielle pulmonaire (HTPA) est de 24% chez les hommes et de 10% chez les femmes (p=0,003) et la prévalence de la pneumopathie interstitielle de 55% chez les hommes versus 41% (p=0,05). A l´inverse, les femmes présentent plus souvent une calcinose sous-cutanée (36% versus 21% ; p=0,03) et ont davantage de manifestations d´anxiété (52% versus 44%, p=0,007) et de troubles de l´humeur (47% versus 32%, p=0,022). Ces différences expliquent que la qualité de vie (SF36) dans sa composante physique est plus altérée chez l´homme.

ARTE

PICASSO

POESIA

Nunca mais

Nunca mais
Caminharás nos caminhos naturais.
Nunca mais te poderás sentir
Invulnerável, real e densa -
Para sempre está perdido
O que mais do que tudo procuraste
A plenitude de cada presença.

E será sempre o mesmo sonho, a mesma ausência.



Sophia de Mello Breyner Andresen

POESIA

Falareis de nós como de um sonho.
Crepúsculo dourado. Frases calmas.
Gestos vagarosos. Música suave.
Pensamento arguto. Subtis sorrisos.
Paisagens deslizando na distância.
Éramos livres. Falávamos, sabíamos,
e amávamos serena e docemente.

Uma angústia delida, melancólica,
sobre ela sonhareis.

E as tempestades, as desordens, gritos,
violência, escárnio, confusão odienta,
primaveras morrendo ignoradas
nas encostas vizinhas...
as mortes, o amor vendido,
as lágrimas e as lutas,
o desespero da vida que nos roubam
- apenas uma angústia melancólica,
sobre a qual sonhareis a idade de oiro.

E, em segredo, saudosos, enlevados,
falareis de nós - de nós! - como de um sonho.

Jorge de Sena, in 'Pedra Filosofal'

INFORMAÇÃO MÉDICA...(Actualização)

Les sujets âgés ayant une hyperthyroïdie ont peu de signes et de symptômes
Article paru le : Lundi 21 Juin 2010


Boelaert K et al. Older subjects with hyperthyroidism present with a paucity of symptoms and signs : a large cross-sectional study. J Clin Endocrinol Metab 2010 ; 95 : 2715-26.
Pr Philippe Chanson
L´hyperthyroïdie touche 3 % des femmes et 0.3 % des hommes et est associée à une morbidité et une mortalité significatives, principalement cardiovasculaires et cérébrovasculaires. Les patients se plaignent souvent de fatigue, d´anxiété, de tremblements, de perte de poids, de palpitations et de thermophobie. Les signes cliniques classiques sont la tachycardie, la présence d´un goitre et d´un tremblement et éventuellement d´une fibrillation auriculaire, plutôt rare avant 50 ans mais présente chez 20 % des sujets les plus âgés. La présentation clinique des patients est très variable. Lorsque les signes cliniques sont discrets ou atypiques, le diagnostic peut être fait avec retard et le traitement appliqué également avec retard. Le diagnostic est réputé plus difficile chez les sujets âgés qui, classiquement, ont peu de symptômes et de signes d´hyperthyroïdie. Peu d´études ont analysé de manière systématique l´influence de l´âge sur les caractéristiques cliniques de l´hyperthyroïdie dans des cohortes importantes de patients. C´était l´objectif de cette étude menée au Royaume-Uni à Birmingham par l´équipe de J.A. Franklyn.
L´étude était une étude transversale portant sur 3 049 patients consécutifs présentant une hyperthyroïdie et qui ont été adressés à un service de prise en charge secondaire ou tertiaire. La majorité des patients, âgés de plus de 61 ans, avaient au moins 2 symptômes. La proportion la plus basse de sujets qui avaient plus de 5 symptômes était trouvée chez les sujets âgés de moins de 61 ans. L´augmentation de l´âge était associée à une diminution des odds ratio ajustés pour la présence des symptômes les plus classiques d´hyperthyroïdie, sauf la perte de poids et la dyspnée, qui étaient indépendantes de la sévérité de la maladie. Ceux qui avaient l´hyperthyroïdie la plus sévère et les fumeurs avaient une augmentation des odds ratio pour la plupart des symptômes. L´âge élevé, les concentrations de T4 les plus élevées au moment du diagnostic, le sexe masculin, l´hyperthyroïdie nodulaire toxique étaient associées de manière indépendante au risque de fibrillation auriculaire. Les signes d´ophtalmopathie étaient associés à l´âge, le tabagisme, l´ancienneté des symptômes et le sexe féminin.
Cette étude confirme donc que les symptômes et les signes classiques de l´hyperthyroïdie sont significativement moins fréquents chez les sujets les plus âgés et sont plus fréquents chez les fumeurs et les sujets dont les concentrations de T4 sont les plus élevées.
Il faut donc sûrement faire des dosages thyroïdiens plus facilement chez les sujets âgés de plus de 60 ans, en particulier lorsqu´ils présentent une fibrillation auriculaire, une perte de poids ou une dyspnée.
Lire l´abstract :

POESIA

VEREDAS DA VIDA

Pelas andanças, na vida, percorridas
com muitas pedras e espinhos deparamos.
Sentimos dores em todas as feridas
que se abriram nas pegadas que deixamos...

As cicatrizes são como páginas numeradas
Do grande livro que só ensina a viver,
“Livro da vida” com veredas bem traçadas:
É o grande mestre que nos diz como fazer!

Em cada tarde que o Sol desaparece,
Mais uma página do livro se virou...
Nada se aprende do dia que se desvanece,
Nem percebemos que a vida se encurtou...

Bem que devia ser muito diferente
De tudo isso que ladeia o nosso ser ...
Sofre-se tanto durante o decorrente
De uma vida com tão pouco a dizer...

Por quantas vezes sonhamos acordados
E nesses sonhos sentimo-nos mais feliz...
Sai-se do sonho vê-se tudo tão mudado:
Olha-se para trás e não se fez o que bem se quis...

quarta-feira, junho 23, 2010

FORMAÇÃO MÉDICA...(Actualização)

Que faire devant une dysphagie chez le sujet âgé ?
Publié le 09/06/2010


A. CHALAL,
Aix-en-Provence

Gêne à la déglutition, ce symptôme est fréquent chez le sujet âgé souvent polypathologique, avec des conséquences délétères sur la qualité de vie, un risque de dénutrition très important et des complications respiratoires pouvant engager le pronostic vital.
Dysphagie haute ou basse ?

Les dysphagies hautes oropharyngées

Le bol alimentaire ne parvient pas au-delà de la bouche et peut être rejeté par voie nasale ou par une fausse route dans la trachée.
Les premières phases de la déglutition sont perturbées :
- temps volontaire labio-buccal et oral concernant les troubles de la préparation du bolus et de la propulsion du bolus vers le pharynx ;
- temps pharyngo-laryngooesophagien concernant l’initiation de la déglutition, les mécanismes de protection des voies aériennes et de propulsion du bolus ou le sphincter supérieur de l’oesophage (SSO) dont le dysfonctionnement est primitif ou secondaire.
Les troubles de la déglutition surviennent au moment des repas liquides ou solides, ou lors de la déglutition salivaire. Les symptômes sont divers (blocage, efforts répétés pour déglutir une seule bouchée, régurgitations nasales, fausses routes, toux). Les fausses routes correspondent au passage de salive ou d’aliments dans les voies aériennes ; elles sont primaires, synchrones ou secondaires au temps réflexe et responsables de surinfections broncho-pulmonaires, de pneumopathies de déglutition ou d’inhalation. On juge la gravité des troubles sur l’existence de pneumopathies de déglutition, d’épisodes fébriles ou asphyxiques et sur la perte pondérale.
Les dysphagies basses oesophagiennes

Elles sont en rapport avec une pathologie organique ou fonctionnelle au niveau oesophagien. Dans les dysphagies basses d’origine motrice, la dysphagie est volontiers d’évolution capricieuse pour les solides et/ou les liquides.
Quelles étiologies ?

Trois cadres étiologiques spécifiques aux sujets âgés
● AVC
L’AVC constitue la 3e cause de mortalité et la 1re cause de handicap en France.

L’état nutritionnel et, en cas de fausses routes, les pneumopathies d’inhalation engagent le pronostic vital.
● Achalasie
Elle est fréquente avec un tableau d’une dysphagie haute et de fausses routes, le critère majeur du diagnostic étant l’absence totale de péristaltisme. Son diagnostic différentiel est la pseudo-achalasie secondaire à une maladie organique, notamment tumorale. Le traitement de l’achalasie primitive par dilatation pneumatique est souvent efficace. L’injection intrasphinctérienne de toxine botulique peut être bénéfique pour certains patients.
● Maladie de Forestier
Fréquente, présente chez 5 à 15 % des sujets âgés de plus de 60-70 ans, elle touche plutôt les hommes avec un sex ratio de 3/1. Elle est caractérisée par des proliférations osseuses aux zones d’insertion tendineuses et ligamentaires. La maladie est le plus souvent asymptomatique. Les symptômes révélateurs les plus fréquents sont la douleur et la raideur rachidienne. La dysphagie s’avère être le symptôme révélateur dans 0,1 à 28 % selon les études. Il s’agit d’une dysphagie marquée en général pour les solides, s’améliorant par la flexion du rachis cervical, s’aggravant par l’extension pouvant s’accompagner de sensations de corps étranger, d’odynophagie, d’otalgie réflexe, de stase salivaire, de dysphonie, de dyspnée, d’apnée de sommeil ou de fausses routes . Le traitement comporte trois axes : physiothérapie, AINS ou bolus de corticoïdes et chirurgie (en cas de dysphagie sévère avec hyperostose cervicale très proéminente).
Quelle exploration ?

Interrogatoire

Sont précisés :
- la date du début : récente, évoquant un trouble mécanique, ou ancienne, évoquant un trouble fonctionnel ; - le mode de début soit brutal après une émotion ou une déglutition très rapide, soit progressif ;
- le degré de la dysphagie : minime ou important ;
- les signes accompagnateurs.
Examens complémentaires

Selon le mécanisme et l’étiologie, divers examens sont recommandés :
- examen ORL, afin d’éliminer une pathologie organique haute ;
- endoscopies digestives hautes, laryngoscopie (achalasie) ;
- radiocinéma, couplée ou non à la manométrie du SSO, permettant l’étude des mécanismes de la dysphagie et l’évaluation des mécanismes de protection des voies aériennes ;
- échoendoscopie (en cas de normalité d’une fibroscopie si doute sur pathologie tumorale).
Mesures thérapeutiques

Étant donné la diversité des étiologies, le traitement sera adapté aux causes de la dysphagie. En institution, dont les résidents dépendants présentent souvent des problèmes de fausse route et de dysphagie, les équipes ont appris les gestes et les habitudes afin de minimiser les risques.
Mesures simples et utiles
• Installation menton fléchi, assis à 90°, pendant et après ingestion.
• Vérification des conditions du repas : vigilance du patient, éviter les distractions, nourrir lentement.
• Assurer des bases saines : hygiène bucco-dentaire, traitement des mycoses.

INFORMAÇÃO...

Nouvelle piste dans le traitement de l’obésité

Une équipe française (Fabienne Aujard et coll., CNRS et Muséum national d’histoire naturelle) montre que le resvératrol – un polyphénol présent dans la peau du raisin, les mûres et les cacahuètes – diminue la prise de poids chez des primates non humains, en l’occurrence des lémuriens.

Les chercheurs ont ajouté du resvératrol à la nourriture de microcèbes. Après 4 semaines, on a constaté que les animaux ont diminué leur prise alimentaire de 13 % et augmenté leur taux métabolique de repos de 29 %. L’ingestion de resvératrol a donc permis aux animaux de ralentir considérablement leur prise de poids à une période de l’année où ils présentent une tendance naturelle à engraisser en vue de stocker un maximum d’énergie avant leur saison de reproduction. Une modification de la température a aussi été notée.

Ces résultats apportent de nouvelles informations concernant les effets du resvératrol sur le métabolisme énergétique et le contrôle de la masse corporelle chez les primates. Ils laissent entrevoir une meilleure compréhension des facteurs qui régissent l’obésité chez l’homme. Ce travail constitue une étape importante vers le développement de traitements contre l’obésité chez l’homme résultant d’un déséquilibre prolongé entre les apports et les dépenses énergétiques.

› Dr É. DE V.

Dal-Pan A., Blac S. Aujard F. « BMC Physiology », 2010.

Quotimed.com, le 23/06/2010

INFORMAÇÃO MÉDICA...(Actualização)

ACTUALITE MEDICALE
Les effets secondaires des traitements de l'insuffisance cardiaques sont plus fréquents qu'on ne le pense
Publié le 23/06/2010



Les traitements de l'insuffisance cardiaque (IC) sont devenus très efficaces lorsqu'ils sont pris régulièrement. Parmi les obstacles à une bonne observance, figure l'apparition d'effets secondaires dont la fréquences réelle est finalement mal connue.
Une étude rétrospective de cohorte a permis d'évaluer 754 patients (âge moyen 70 ans) préalablement hospitalisés pour IC sur 18mois. Un questionnaire rempli à trois reprises par les patients ainsi que la liste de leurs médicaments ont été utilisés. Les changements de traitements et leurs causes ont été classés.
La moitié des patients se sont plaint de malaises, 44 % d'une toux sèche, 19 % de nausées et autant de diarrhées, tandis que 12 % ont rapportés une goutte. La perception d'un effet secondaire a majoré de 38 % la probabilité que le traitement soit modifié. La toux sèche a eu le plus d'impact (risque relatif 1,83) alors que la goutte a multiplié par quatre la probabilité que soit démarré ou majoré un traitement destiné à la contrer.
La proportion de patients IC souffrant d'un effet secondaire semble donc non négligeable. Une meilleure prise en compte de ce phénomène laisse entrevoir de possibles améliorations dans leur prise en charge.


Dr Benoît Tyl

De Smedt RH et coll. The Impact of Perceived Adverse Effects on Medication Changes in Heart Failure Patients. J Cardiac Fail 2010;16:135-143

INFORMAÇÃO MÉDICA...(Actualização)

PREVENTION
European Atherosclerosis Society recommends screening for Lp(a)
JUNE 23, 2010 | Reed Miller

Hamburg, Germany - Patients at high to moderate risk of cardiovascular disease should be screened for elevated levels of lipoprotein(a) (Lp[a]) and take niacin to bring their Lp(a) level under 50 mg/dL, according to a consensus statement from the European Atherosclerosis Society (EAS) [1].

Congress Center Hamburg, Germany
The EAS consensus panel's new scientific consensus statement on Lp(a) is not yet published, but the key points of the statement were announced during the final session of the EAS 2010 Congress here by Dr Børge Nordestgaard (University of Copenhagen, Denmark), who led some of the key studies supporting the statement.

The statement will recommend that patients with moderate or high risk of cardiovascular disease be screened for plasma lipoprotein levels. Bringing a patient's Lp(a) level under 50 mg/dL should be a treatment priority, after the management of low-density-lipoprotein cholesterol, the statement recommends.

Lp(a) is a plasma lipoprotein consisting of a cholesterol-rich LDL particle with one molecule of apolipoprotein B-100 and a molecule of apolipoprotein A. About 20% of people are thought to have plasma Lp(a) levels over 50 mg/dL; there are no gender differences in Lp(a) concentrations, but racial differences have been observed, with whites and Asians having lower levels while black and Hispanics generally have somewhat higher levels.

Since lifestyle appears to have little impact on an individual's Lp(a) level, the EAS consensus panel recommends that 1 to 3 g of niacin (nicotinic acid) daily is the best treatment for lowering Lp(a) levels. However, the group acknowledges that there have not been randomized, controlled trials selectively targeting plasma levels of Lp(a) and calls for further studies in both primary- and secondary-prevention settings to better define which patients should be targeted for treatment and what the target level of Lp(a) should be.

Lp(a) is "a risk factor that many clinicians and scientists have been aware of for a long time . . . but now it's come of age in terms of the evidence base," consensus panel cochair Dr John Chapman (Hôpital de la Pitié, Paris, France) told heartwire. "For the first time, we are proposing that there be screening of a significant number of different groups who are at intermediate as well as at high risk for atherosclerosis and cardiovascular disease.

"We consider the level of evidence to be sufficient to warrant the identification of Lp(a) as a causal, independent cardiovascular risk," Chapman said. "So that raises the ante on Lp(a) very considerably from its position over the past five or 10 years. [There have been] a series of publications, both epidemiological and genetic, over the past two years that have really clarified the evidence base around Lp(a) and its role as a risk factor."

The major studies underlying the recommendations include the June 2009 study by Dr Pia R Kamstrup (Copenhagen University Hospital, Denmark), reported by heartwire, which analyzed genetic data from three studies to prove that Lp(a) is a causal factor in MI [2]. The statement also cites a study led by Chapman, published in the June 2010 issue of Pharmacology & Therapeutics, which shows that niacin-based therapies improved patients' atherogenic lipid profile (HDL-C, LDL-C, Lp(a), triglycerides, and LDL-particle size/density) and that therefore the most effective available pharmacological approach to raise low HDL-C levels across a wide range of atherogenic lipid phenotypes is extended-release niacin, either alone or in combination with a statin [3].

This is the first statement from the consensus panel, which includes 19 experts from around the world, who began meeting in November 2009 to critically appraise the evidence for Lp(a), triglyceride-rich lipoproteins, and HDL in relation to cardiovascular risk. "One of the great difficulties in this field is evaluating the relative importance of different cardiovascular risk factors in different populations—different ethnicities and different metabolic backgrounds," Chapman said. "The society is blessed with a wide membership that covers both basic science and clinical medicine, so we decided that we would draw on that expertise in the format of the EAS consensus panel."

FOI A VIDA...

É A VIDA

POESIA

Fui Pedir um Sonho ao Jardim dos Mortos
Fui pedir um sonho ao jardim dos mortos.
Quis pedi-lo, aos vivos. Disseram-me que não.
..........................
..........................

Os mortos dormiam... Passei-lhes ao lado.
Arranquei-lhes tudo, tudo quanto pude;
Páginas intactas — um livro fechado
Em cada ataúde.
..........................
..........................
A sombra, o perfume dos cravos, das rosas
Que os dedos, já hirtos, teimavam guardar!

Minha alma é um cadáver pálido, desfeito.
As suas ossadas
Quem sabe onde estão?
Trago as mãos cruzadas,
Pesam-me no peito.
Quem sabe se a lama onde hoje me deito
Dará flor aos vivos que dizem que não?

Pedro Homem de Mello, in "Príncipe Perfeito"

PICASSO

FORMAÇÃO/INFORMAÇÃO

Vers un traitement pharmacologique des stéato-hépatites non alcooliques

Publié le 10/05/2010



La stéato-hépatite non alcoolique (SHNA) est une affection fréquente caractérisée histologiquement par l’association d’une stéatose, d’une inflammation lobulaire et d’une ballonisation hépatocytaire, lésions qui peuvent évoluer vers la cirrhose. Sa physiopathologie fait intervenir résistance à l’insuline et syndrome métabolique. En dehors de mesures hygiéno-diététiques pour combattre les troubles métaboliques, on ne dispose pas actuellement de traitement efficace pour cette affection.

Toutefois, plusieurs études pilotes ont montré que deux types de médicaments, les thiazolidinediones (qui agissent sur la résistance à l’insuline) et la vitamine E (anti-oxydant) pouvaient améliorer certaines des manifestations biologiques, cliniques ou histologiques des SHNA.

C’est pourquoi un groupe multicentrique américain a entrepris sous l’égide du National Institute of Diabetes and Digestive and Kidney Diseases, un essai thérapeutique randomisé en double aveugle de ces deux thérapeutiques potentielles.

Deux cent quarante-sept adultes atteints d’une SHNA prouvée à la biopsie hépatique mais indemnes de diabète et de cirrhose ont été randomisés entre 30 mg/j de pioglitazone, 800 UI de vitamine E/j ou un placebo durant 96 semaines. Le critère principal de jugement était l’amélioration d’un score histologique combinant stéatose, inflammation, ballonisation cellulaire et fibrose.

Une amélioration histologique significative avec la vitamine E
Sur ce critère biopsique composite, la vitamine E s’est révélé supérieur au placebo avec 43 % d’amélioration contre 19 % (p=0,001) tandis que le bénéfice n’était pas significatif pour la pioglitazone (34 % contre 19 % ; p=0,04 pour une significativité fixée a priori à moins de 0,025). Il faut noter également que biologiquement, les deux médicaments ont permis de réduire significativement les taux d’enzymes hépatiques (p<0,001 dans les deux cas), et qu’histologiquement, s’ils ont été sans effet sur le score de fibrose, ils ont tous deux diminué la stéatose (p=0,005 pour la vitamine E et p=0,02 pour la pioglitazone) et l’inflammation lobulaire (p=0,02 pour la vitamine E et p=0,004 pour la pioglitazone). En termes d’effets secondaires, sur ces petits groupes de patients, seule une prise de poids significative a été relevée dans le groupe pioglitazone (+ 4,7 kg par rapport au placebo).

Au total chez des patients non diabétiques et indemnes de cirrhose, la vitamine E semble avoir une certaine efficacité sur un critère histologique « dur » et cliniquement significatif. Quant à la pioglitazone, sans avoir des résultats probants sur le critère principal de jugement, elle a cependant montré une activité sur des critères histologiques secondaires de jugement.

Il appartient maintenant aux Sociétés savantes (et aux autorités de tutelles) de juger de la place de la vitamine E, et dans une moindre mesure de la pioglitazone, dans les SHNA.




Dr Nicolas Chabert



Saynal A et coll. : Pioglitazone, vitamin E, or placebo for nonalcoholic steatohepatitis. N Engl J Med 2010; 362: 1675-85.

MAS QUE VIDA!

Auto-retrato de Manet vendido por 27 milhões
23.06.2010 - 07:53 Por Luís Miguel Queirós


Um dos dois únicos auto-retratos pintados por Édouard Manet - Auto-Retrato Com Uma Paleta -, foi ontem vendido em Londres, na Sotheby"s, por 22,4 milhões de libras (cerca de 27 milhões de euros), a mais alta quantia alguma vez atingida em leilão por uma obra do artista francês. O anterior recorde datava de há mais de 20 anos, quando a tela La Rue Mosnier aux Drapeaux foi vendida em Nova Iorque, pela Christie"s, por 26,4 milhões de dólares (à cotação actual, corresponderiam a 21,3 milhões de euros).
Este auto-retrato de um dos pintores centrais no desenvolvimento da arte moderna, que muitos museus decerto cobiçariam, foi comprado por um negociante de arte nova-iorquino, Franck Giraud, que licitou pessoalmente a obra na sala da Sotheby"s.



O leilão de ontem, que apresentava meia centena de obras de arte impressionista e moderna, e que incluía telas de pintores como Renoir, Matisse, Derain, Picasso, Bonnard ou Chagall, entre outros, rendeu, no total, mais de 134 milhões de euros. Nenhuma peça atingiu o valor conseguido por Auto-Retrato Com Uma Paleta, mas Arbres a Collioure, de André Derain, e Odaliscas Jogando às Damas, de Matisse, alcançaram, respectivamente, 19,5 e 13,2 milhões.



Criado em 1878, numa época em que Manet (1832-1883) já gozava de amplo reconhecimento, este auto-retrato pertenceu, no início do século XX, ao coleccionador francês Auguste Pellerin, que chegou a possuir nada menos do que meia centena de obras deste artista. Sabe-se que a pintura transitou depois para as mãos do marquês de Ganay e, mais tarde, para as de Jakob Goldschmidt, cuja colecção de arte impressionista foi vendida, em 1958, num célebre leilão da Sotheby"s. O auto-retrato de Manet foi então comprado pelo financeiro John Loeb, cuja colecção veio também a ser leiloada em 1997. Não se sabe é quem comprou a obra neste leilão e a vendeu, depois, ao coleccionador Steven A. Cohen, que agora se desfez dela. Mas a ilustre linhagem de ex-proprietários da obra - todos eles coleccionadores de primeiro plano - indica que a importância deste auto-retrato foi desde cedo reconhecida.

INFORMAÇÃO/FORMAÇÃO

(Circulation. 2010;121:1904-1911.)
© 2010 American Heart Association, Inc.

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Epidemiology and Prevention


Excessive Supraventricular Ectopic Activity and Increased Risk of Atrial Fibrillation and Stroke
Zeynep Binici, MD; Theodoros Intzilakis, MD; Olav Wendelboe Nielsen, MD, PhD, DMSc; Lars Køber, MD, DMSc; Ahmad Sajadieh, MD, DMSc
From the Department of Cardiology, Copenhagen University Hospital of Amager (Z.B., T.I., A.S.); Department of Cardiology, Copenhagen University Hospital of Bispebjerg (Z.B., O.W.N., A.S.); and Department of Cardiology, Rigshospitalet Copenhagen University Hospital (L.K.), Copenhagen, Denmark.

Correspondence to Zeynep Binici, MD, Department of Cardiology, Copenhagen University Hospital of Amager and Bispebjerg, Bispebjerg Bakke 23, Copenhagen 2400, Denmark. E-mail zeynep.binici@dadlnet.dk

Received May 20, 2009; accepted March 12, 2010.

Background— Prediction of stroke and atrial fibrillation in healthy individuals is challenging. We examined whether excessive supraventricular ectopic activity (ESVEA) correlates with risk of stroke, death, and atrial fibrillation in subjects without previous stroke or heart disease.

Methods and Results— The population-based cohort of the Copenhagen Holter Study, consisting of 678 healthy men and women aged between 55 and 75 years with no history of cardiovascular disease, atrial fibrillation, or stroke, was evaluated. All had fasting laboratory tests and 48-hour ambulatory ECG monitoring. ESVEA was defined as 30 supraventricular ectopic complexes (SVEC) per hour or as any episodes with runs of 20 SVEC. The primary end point was stroke or death, and the secondary end points were total mortality, stroke, and admissions for atrial fibrillation. Median follow-up was 6.3 years. Seventy subjects had SVEC 30/h, and 42 had runs of SVEC with a length of 20 SVEC. Together, 99 subjects (14.6%) had ESVEA. The risk of primary end point (death or stroke) was significantly higher in subjects with ESVEA compared with those without ESVEA after adjustment for conventional risk factors (hazard ratio=1.64; 95% confidence interval, 1.03 to 2.60; P=0.036). ESVEA was also associated with admissions for atrial fibrillation (hazard ratio=2.78; 95% confidence interval, 1.08 to 6.99; P=0.033) and stroke (hazard ratio=2.79; 95% confidence interval, 1.23 to 6.30; P=0.014). SVEC, as a continuous variable, was also associated with both the primary end point of stroke or death and admissions for atrial fibrillation.

Conclusions— ESVEA in apparently healthy subjects is associated with development of atrial fibrillation and is associated with a poor prognosis in term of death or stroke.

É A VIDA

É A VIDA

POESIA

Tenho Mais Almas que Uma

Vivem em nós inúmeros;
Se penso ou sinto, ignoro
Quem é que pensa ou sente.
Sou somente o lugar
Onde se sente ou pensa.

Tenho mais almas que uma.
Há mais eus do que eu mesmo.
Existo todavia
Indiferente a todos.
Faço-os calar: eu falo.

Os impulsos cruzados
Do que sinto ou não sinto
Disputam em quem sou.
Ignoro-os. Nada ditam
A quem me sei: eu 'screvo.

Ricardo Reis, in "Odes"
Heterónimo de Fernando Pessoa

POESIA

"Refugia-te na Arte" diz-me Alguém
"Eleva-te num vôo espiritual,
Esquece o teu amor, ri do teu mal,
Olhando-te a ti próprio com desdém.

Só é grande e perfeito o que nos vem
Do que em nós é Divino e imortal!
Cegode luz e tonto de ideal
Busca em ti a Verdade e em mais ninguém!"

No poente doirado como a chama
Estas palavras morrem... E n'Aquele
Que é triste, como eu, fico a pensar...

O poente tem alma: sente e ama!
E, porque o sol é cor dos olhos d'Ele,
Eu fico olhando o sol, a soluçar...

Florbela Espanca, in "Livro de Sóror Saudade"

POESIA

Alma a Sangrar

Quem fez ao sapo o leito carmesim
De rosas desfolhadas à noitinha?
E quem vestiu de monja a andorinha,
E perfumou as sombras do jardim?

Quem cinzelou estrelas no jasmim?
Quem deu esses cabelos de rainha
Ao girassol? Quem fez o mar? E a minha
Alma a sangrar? Quem me criou a mim?

Quem fez os homens e deu vida aos lobos?
Santa Teresa em místicos arroubos?
Os monstros? E os profetas? E o luar?

Quem nos deu asas para andar de rastos?
Quem nos deu olhos para ver os astros
- Sem nos dar braços para os alcançar?!...

Florbela Espanca, in "Charneca em Flor"

POESIA

Eu

Até agora eu não me conhecia,
julgava que era Eu e eu não era
Aquela que em meus versos descrevera
Tão clara como a fonte e como o dia.

Mas que eu não era Eu não o sabia
mesmo que o soubesse, o não dissera...
Olhos fitos em rútila quimera
Andava atrás de mim... e não me via!

Andava a procurar-me - pobre louca!-
E achei o meu olhar no teu olhar,
E a minha boca sobre a tua boca!

E esta ânsia de viver, que nada acalma,
E a chama da tua alma a esbrasear
As apagadas cinzas da minha alma!

Florbela Espanca, in "Charneca em Flor"

POESIA

Princesa

Minh'alma é a Princesa Desalento,
Como um Poeta lhe chamou, um dia.
É revoltada, trágica, sombria,
Como galopes infernais de vento!

É frágil como o sonho dum momento,
Soturna como preces de agonia,
Vive do riso duma boca fria!
Minh'alma é a Princesa Desalento...

Altas horas da noite ela vagueia...
E ao luar suavíssimo, que anseia,
Põe-se a falar de tanta coisa morta!

O luar ouve a minh'alma, ajoelhado,
E vai traçar, fantástico e gelado,
A sombra duma cruz à tua porta...

Florbela Espanca, in "Livro de Sóror Saudade"

POESIA

Espera...

Não me digas adeus, ó sombra amiga,
Abranda mais o ritmo dos teus passos;
Sente o perfume da paixão antiga,
Dos nossos bons e cândidos abraços!

Sou a dona dos místicos cansaços,
A fantástica e estranha rapariga
Que um dia ficou presa nos teus braços...
Não vás ainda embora, ó sombra amiga!

Teu amor fez de mim um lago triste:
Quantas ondas a rir que não lhe ouviste,
Quanta canção de ondinas lá no fundo!

Espera... espera... ó minha sombra amada...
Vê que pra além de mim já não há nada
E nunca mais me encontras neste mundo!...

Florbela Espanca, in "Charneca em Flor"

POESIA

alma

O que é preciso é entender a solidão!
O que é preciso é aceitar, mesmo, a onda amarga
que leva os mortos.

O que é preciso é esperar pela estrela
que ainda não está completa.

O que é preciso é que os olhos sejam cristal sem névoa,
e os lábios de ouro puro.

O que é preciso é que a alma vá e venha;
e ouça a notícia do tempo,
e. entre os assombros da vida e da morte,
estenda suas diáfanas asas,
isenta por igual.
de desejo e de desespero.

(Maria)

terça-feira, junho 22, 2010

POESIA

O essencial é ter o vento.
Compra-o; compra-o depressa,
A qualquer preço.
Dá por ele um princípio, uma ideia,
Uma dúzia ou mesmo dúzia e meia
Dos teus melhores amigos, mas compra-o.
Outros, menos sagazes
E mais convencionais,
Te dirão que o preciso, o urgente,
É ser o jogador mais influente
Dum trust de petróleo ou de carvão.
Eu não:
O essencial é ter o vento.
E agora que o Outono se insinua
No cadáver das folhas
Que atapeta a rua
E o grande vento afina a voz
Para requiem do Verão,
A baixa é certa.
Compra-o; mas compra-o todo,
De modo
Que não fique sopro ou brisa
Nas mãos de um concorrente
Incompetente.

(M.F.)

VEREDA

VEREDA

VEREDA

VEREDA

VEREDA

VEREDA

VEREDA

VEREDA

VEREDA

POESIA

Eu, Rosie, eu se falasse eu dir-te-ia
Que partout, everywhere, em toda a parte,
A vida égale, idêntica, the same,
É sempre um esforço inútil,
Um voo cego a nada.
Mas dancemos; dancemos
Já que temos
A valsa começada
E o Nada
Deve acabar-se também,
Como todas as coisas.
Tu pensas
Nas vantagens imensas
De um par
Que paga sem falar;
Eu, nauseado e grogue,
Eu penso, vê lá bem,
Em Arles e na orelha de Van Gogh...
E assim entre o que eu penso e o que tu sentes
A ponte que nos une - é estar ausentes.
Reinaldo ferreira

segunda-feira, junho 21, 2010

POESIA

Plano

Trabalho o poema sobre uma hipótese: o amor
que se despeja no copo da vida, até meio, como se
o pudéssemos beber de um trago. No fundo,
como o vinho turvo, deixa um gosto amargo na
boca. Pergunto onde está a transparência do
vidro, a pureza do líquido inicial, a energia
de quem procura esvaziar a garrafa; e a resposta
são estes cacos que nos cortam as mãos, a mesa
da alma suja de restos, palavras espalhadas
num cansaço de sentidos. Volto, então, à primeira
hipótese. O amor. Mas sem o gastar de uma vez,
esperando que o tempo encha o copo até cima,
para que o possa erguer à luz do teu corpo
e veja, através dele, o teu rosto inteiro.

nuno judice.

POESIA

Vida

A vida, as suas perdas e os seus ganhos, a sua
mais que perfeita imprecisão, os dias que contam
quando não se espera, o atraso na preocupação
dos teus olhos, e as nuvens que caíram
mais depressa, nessa tarde, o círculo das relações
a abrir-se para dentro e para fora
dos sentidos que nada têm a ver com círculos,
quadrados, rectângulos, nas linhas
rectas e paralelas que se cruzam com as
linhas da mão;

a vida que traz consigo as emoções e os acasos,
a luz inexorável das profecias que nunca se realizaram
e dos encontros que sempre se soube que
se iriam dar, mesmo que nunca se soubesse com
quem e onde, nem quando; essa vida que leva consigo
o rosto sonhado numa hesitação de madrugada,
sob a luz indecisa que apenas mostra
as paredes nuas, de manchas húmidas
no gesso da memória;

a vida feita dos seus
corpos obscuros e das suas palavras
próximas.

Nuno Júdice, in "Teoria Geral do Sentimento"

POESIA

Jogo

Eu, sabendo que te amo,
e como as coisas do amor são difíceis,
preparo em silêncio a mesa
do jogo, estendo as peças
sobre o tabuleiro, disponho os lugares
necessários para que tudo
comece: as cadeiras
uma em frente da outra, embora saiba
que as mãos não se podem tocar,
e que para além das dificuldades,
hesitações, recuos
ou avanços possíveis, só os olhos
transportam, talvez, uma hipótese
de entendimento. É então que chegas,
e como se um vento do norte
entrasse por uma janela aberta,
o jogo inteiro voa pelos ares,
o frio enche-te os olhos de lágrimas,
e empurras-me para dentro, onde
o fogo consome o que resta
do nosso quebra-cabeças.

Nuno Júdice, in "A Fonte da Vida"

sábado, junho 19, 2010

POESIA

Paisagem Alentejana

Horas mortas... Curvada aos pés do Monte
A planície é um brasido e, torturadas,
As árvores sangrentas, revoltadas,
Gritam a Deus a benção duma fonte!

E quando, manhã alta, o sol posponte
A oiro a giesta, a arder, pelas estradas,
Esfíngicas, recortam desgrenhadas
Os trágicos perfis no horizonte!

Árvores! Corações, almas que choram,
Almas iguais à minha, almas que imploram
Em vão remédio para tanta mágoa!

Árvores! Não choreis! Olhai e vede:
-Também ando a gritar, morta de sede,
Pedindo a Deus a minha gota de água!

De: Florbela Espanca

quarta-feira, junho 16, 2010

POESIA

Nunca mais

Nunca mais
Caminharás nos caminhos naturais.
Nunca mais te poderás sentir
Invulnerável, real e densa -
Para sempre está perdido
O que mais do que tudo procuraste
A plenitude de cada presença.

E será sempre o mesmo sonho, a mesma ausência.



Sophia de Mello Breyner Andresen

POESIA

Ternura

Desvio dos teus ombros o lençol,
que é feito de ternura amarrotada,
da frescura que vem depois do sol,
quando depois do sol não vem mais nada...

Olho a roupa no chão: que tempestade!
Há restos de ternura pelo meio,
como vultos perdidos na cidade
onde uma tempestade sobreveio...

Começas a vestir-te, lentamente,
e é ternura também que vou vestindo,
para enfrentar lá fora aquela gente
que da nossa ternura anda sorrindo...

Mas ninguém sonha a pressa com que nós
a despimos assim que estamos sós!

David Mourão-Ferreira, in "Infinito Pessoal"

terça-feira, junho 15, 2010

POESIA

Em todas as ruas te encontro

Em todas as ruas te encontro
Em todas as ruas te perco
conheço tão bem o teu corpo
sonhei tanto a tua figura
que é de olhos fechados que eu ando
a limitar a tua altura
e bebo a água e sorvo o ar
que te atravessou a cintura
tanto, tão perto, tão real
que o meu corpo se transfigura
e toca o seu próprio elemento
num corpo que já não é seu
num rio que desapareceu
onde um braço teu me procura

Em todas as ruas te encontro
Em todas as ruas te perco

Mário Cesariny

POESIA

Despedida

Por mim, e por vós, e por mais aquilo
que está onde as outras coisas nunca estão,
deixo o mar bravo e o céu tranquilo:
quero solidão.

Meu caminho é sem marcos nem paisagens.
E como o conheces? - me perguntarão.
- Por não ter palavras, por não ter imagens.
Nenhum inimigo e nenhum irmão.

Que procuras? - Tudo. Que desejas? - Nada.
Viajo sozinha com o meu coração.
Não ando perdida, mas desencontrada.
Levo o meu rumo na minha mão.

A memória voou da minha fronte.
Voou meu amor, minha imaginação...
Talvez eu morra antes do horizonte.
Memória, amor e o resto onde estarão?

Deixo aqui meu corpo, entre o sol e a terra.
(Beijo-te, todo desilusão!
Estandarte triste de uma estranha guerra...)

(MARIA)

POESIA

Para ti

Que nenhuma estrela queime o teu perfil
Que nenhum deus se lembre do teu nome
Que nem o vento passe por onde tu passas.
Para ti eu criarei um dia puro
Livre como o vento e repetido
Como o florir das ondas ordenadas.

Sophia de Mello Breyner Andersen

segunda-feira, junho 14, 2010

POESIA

Sabedoria

Desde que tudo me cansa,
Comecei eu a viver.
Comecei a viver sem esperança...
E venha a morte quando
Deus quiser.

Dantes, ou muito ou pouco,
Sempre esperara:
Às vezes, tanto, que o meu sonho louco
Voava das estrelas à mais rara;
Outras, tão pouco,
Que ninguém mais com tal se conformara.

Hoje, é que nada espero.
Para quê, esperar?
Sei que já nada é meu senão se o não tiver;
Se quero, é só enquanto apenas quero;
Só de longe, e secreto, é que inda posso amar. . .
E venha a morte quando Deus quiser.

Mas, com isto, que têm as estrelas?
Continuam brilhando, altas e belas.

José Régio, in 'Poemas de Deus e do Diabo'

sábado, junho 12, 2010

POESIA

não sei o que faço!
o que faço para viver com a minha alma
oculta que vive comigo,
que se deita ao meu lado,
e que cruamente lança verdades dentro de mim.
posso viver assim?
uma alma de espinhos
muito compridos que estoiram as minhas bolhas de ilusão,
como se a alma estivesse gravada na palma de minha mão.
agarrada...sugando...
a minha alma faz me desprender as coisas que eu quero esquecer...
eu, louca desvairada, mexo e remexo na intimidades desta alma,
de mil cores,de mil facetas, mil tristezas.
nesta alma,
as faces são muitas,
com outras vozes, outros amores, outros desamores, outros prazeres e com muitas feridas.
nem todas cicatrizadas.
era bom ter um camarim, cheio de pós e purpurinas, para disfarçar esta alma.
pois é..não sei como encará la,
tão dividida,
como deitá la fora de vez da minha vida?
sinto como se constantemente lhe estivesse a acenar um adeus
imaginário,
real,
não sei!
a minha alma não sabe quando partir,
não me deixar respirar,
e
divide em mim o meu coração...

(MARIA)

VISEU

sexta-feira, junho 11, 2010

POESIA

O deserto era certo.
Certo o sol, sem recato.
O cacto lutou com o deserto.
Venceu o cacto.

O cacto inventou espinhos
para não transpirar
guarda orvalho nos bolsinhos
para de dia brincar.

Vê no tormento certo
certo o sol, sem recato.
O cacto lutou com o deserto.
Venceu o cacto.

O cacto no remanso
do seu passinho quieto
burrinho manso
menino esperto

esperto
certo
senhor de si.
Queima o deserto?

O cacto ri.


(A Moeda do Sol, Mário Castrim)

POESIA

lembra-te

Lembra-te
que todos os momentos
que nos coroaram
todas as estradas
radiosas que abrimos
irão achando sem fim
seu ansioso lugar
seu botão de florir
o horizonte
e que dessa procura
extenuante e precisa
não teremos sinal
senão o de saber
que irá por onde fomos
um para o outro
vividos

(Mário Cesariny)

POESIA

É chuva salgada......
Afoga raivas,
desamarra alegrias,
exibe impaciências.
A lágrima não prefere idades......
A lágrima anuncia o impalpável da alma.
No lenço,
na mão,
a lágrima é brilho
que se disfarça em silêncio."

(Moacyr)

POESIA

Vocês Sabem Lá
(Letra : Jerónimo Bragança / Nóbrega e Sousa)

Vocês sabem lá
A saudade d’ alguém que está perto
É mais, é pior.
Do que a sede que dá no deserto
É chama, que a vida ateia sem dó
Na alma d’agente ao sentir
Que vive só
Vocês sabem lá
O tormento é viver sem esperança
E ter coração,
Coração que não dorme nem cansa
Não há maior dor nem viver mais cruel
Que sentir o amargo do fel
Em vez de mel.
Vocês sabem lá.
Não há maior dor nem viver mais cruel
Que sentir o amargo do fel
Em vez de mel.
Vocês sabem lá.

Vocês sabem lá....

POESIA

Se me ponho a cismar em outras eras
Em que ri e cantei, em que era querida,
Parece-me que foi noutras esferas,
Parece-me que foi numa outra vida...

E a minha triste boca dolorida,
Que dantes tinha o rir das primaveras,
Esbate as linhas graves e severas
E cai num abandono de esquecida!

E fico, pensativa, olhando o vago...
Toma a brandura plácida dum lago
O meu rosto de monja de marfim...

E as lágrimas que choro, branca e calma,
Ninguém as vê brotar dentro da alma!
Ninguém as vê cair dentro de mim!

(FLORBELA ESPANCA)

POESIA

O verão deixa-me os olhos mais lentos sobre os livros.

As tardes vão-se repetindo no terraço, onde as palavras

são pequenos lugares de memória.

Estou divorciada dos

outros pelo tempo destas entrelinhas - longe de casa,

tenho sonhos que não conto a ninguém, viro devagar

a primeira página....


As vezes, repartiam sofregamente

a infância, postais antigos, o silêncio - nada

aconteceu entretanto.

Regresso, pois, à primeira linha,à verdade que remexe entre as minhas mãos.

Talvez os olhos

estivessem apenas desatentos sobre o livro;

talvez as histórias

se repitam mesmo, como as tardes passadas no terraço, longe

de casa.

Aqui tenho sonhos que não conto a ninguém....

(MARIA)

quinta-feira, junho 10, 2010

POESIA

Mudam-se os tempos, mudam-se as vontades,
Muda-se o ser, muda-se a confiança;
Todo o mundo é composto de mudança,
Tomando sempre novas qualidades.
Continuamente vemos novidades,
Diferentes em tudo da esperança;
Do mal ficam as mágoas na lembrança,
E do bem, se algum houve, as saudades.
O tempo cobre o chão de verde manto,
Que já foi coberto de neve fria,
E em mim converte em choro o doce canto.
E, afora este mudar-se cada dia,
Outra mudança faz de mor espanto:
Que não se muda já como soía.

[Luís de Camões]

POESIA

A meu favor

A meu favor
Tenho o castanho secreto dos teus olhos
Algumas palavras de ódio algumas palavras de amor
O tapete que vai partir para o infinito
Esta noite ou uma noite qualquer

A meu favor
As paredes que insultam devagar
Certo refúgio acima do murmúrio
Que da vida corrente teime em vir
O barco escondido pela folhagem
O jardim onde a aventura recomeça.

MARIA

POESIA

Um Adeus Português


Nos teus olhos altamente perigosos
vigora ainda o mais rigoroso amor
a luz dos ombros pura e a sombra
duma angústia já purificada


Não tu não podias ficar presa comigo
à roda em que apodreço
apodrecemos
a esta pata ensanguentada que vacila
quase medita
e avança mugindo pelo túnel
de uma velha dor


Não podias ficar nesta cadeira
onde passo o dia burocrático
o dia-a-dia da miséria
que sobe aos olhos vem às mãos
aos sorrisos
ao amor mal soletrado
à estupidez ao desespero sem boca
ao medo perfilado
à alegria sonâmbula à vírgula maníaca
do modo funcionário de viver


Não podias ficar nesta casa comigo
em trânsito mortal até ao dia sórdido
canino
policial
até ao dia que não vem da promessa
puríssima da madrugada
mas da miséria de uma noite gerada
por um dia igual


Não podias ficar presa comigo
à pequena dor que cada um de nós
traz docemente pela mão
a esta pequena dor à portuguesa
tão mansa quase vegetal


Mas tu não mereces esta cidade não mereces
esta roda de náusea em que giramos
até à idiotia
esta pequena morte
e o seu minucioso e porco ritual
esta nossa razão absurda de ser


Não tu és da cidade aventureira
da cidade onde o amor encontra as suas ruas
e o cemitério ardente
da sua morte
tu és da cidade onde vives por um fio
de puro acaso
onde morres ou vives não de asfixia
mas às mãos de uma aventura de um comércio puro
sem a moeda falsa do bem e do mal


Nesta curva tão terna e lancinante
que vai ser que já é o teu desaparecimento
digo-te adeus
e como um adolescente
tropeço de ternura
por ti

MARIA

POESIA

Soneto de Fidelidade

De tudo ao meu amor serei atento
Antes, e com tal zelo, e sempre, e tanto
Que mesmo em face do maior encanto
Dele se encante mais meu pensamento.

Quero vivê-lo em cada vão momento
E em seu louvor hei de espalhar meu canto
E rir meu riso e derramar meu pranto
Ao seu pesar ou seu contentamento

E assim, quando mais tarde me procure
Quem sabe a morte, angústia de quem vive
Quem sabe a solidão, fim de quem ama

Eu possa me dizer do amor (que tive):
Que não seja imortal, posto que é chama
Mas que seja infinito enquanto dure.

Vinícius de Moraes

POESIA

POEMINHA SENTIMENTAL

O meu amor, o meu amor, Maria
É como um fio telegráfico da estrada
Aonde vêm pousar as andorinhas...
De vez em quando chega uma
E canta
(Não sei se as andorinhas cantam, mas vá lá!)
Canta e vai-se embora
Outra, nem isso,
Mal chega, vai-se embora.
A última que passou
Limitou-se a fazer cocô
No meu pobre fio de vida!
No entanto, Maria, o meu amor é sempre o mesmo:
As andorinhas é que mudam.

MARIA

POESIA

À DESCOBERTA DO AMOR

Ensaia um sorriso
e oferece-o a quem não teve nenhum.
Agarra um raio de sol
e desprende-o onde houver noite.
Descobre uma nascente
e nela limpa quem vive na lama.
Toma uma lágrima
e pousa-a em quem nunca chorou.
Ganha coragem
e dá-a a quem não sabe lutar.
Inventa a vida
e conta-a a quem nada compreende.
Enche-te de esperança
e vive á sua luz.
Enriquece-te de bondade
e oferece-a a quem não sabe dar.
Vive com amor
e fá-lo conhecer ao Mundo.

Mahatma Gandhi

POESIA

Poema da Noite

Já chorei vendo fotos e ouvindo musica;
Já liguei só para ouvir uma voz;
Me apaixonei por um sorriso;
Já pensei que fosse morrer de saudade;
E tive medo de perder alguem especial... (e acabei perdendo)
Já pulei e gritei de tanta felicidade;
Já vivi de amor e fiz muitas juras eternas... "quebrei a cara muitas vezes!"
Já abracei para proteger;
Já dei risadas quando não podia;
Já fiz amigos eternos;
Amei e fui amado;
Mas tambem já fui rejeitado;
Fui amado e não amei...

Charles Chaplin

POESIA

Conto De Fadas.

Eu trago-te nas mãos o esquecimento
Das horas más que tens vivido, Amor!
E para as tuas chagas o ungüento
Com que sarei a minha própria dor.

Os meus gestos são ondas de Sorrento...
Trago no nome as letras duma flor...
Foi dos meus olhos garços que um pintor
Tirou a luz para pintar o vento...

Dou-te o que tenho: o astro que dormita,
O manto dos crepúsculos da tarde,
O sol que é de oiro, a onda que palpita.

Dou-te, comigo, o mundo que Deus fez!
Eu sou Aquela de quem tens saudade,
A princesa de conto: "Era uma vez..."

Florbela Espanca

POESIA

Soneto da separação

De repente do riso fez-se o pranto
Silencioso e branco como a bruma
E das bocas unidas fez-se a espuma
E das mãos espalmadas fez-se o espanto.
De repente da calma fez-se o vento
Que dos olhos desfez a última chama
E da paixão fez-se o pressentimento
E do momento imóvel fez-se o drama.

De repente, não mais que de repente
Fez-se de triste o que se fez amante
E de sozinho o que se fez contente.

Fez-se do amigo próximo o distante
Fez-se da vida uma aventura errante
De repente, não mais que de repente.

Vinícius de Moraes

terça-feira, junho 08, 2010

POESIA

José Régio - Soneto quase inédito e muito actual!!

Surge Janeiro frio e pardacento,
Descem da serra os lobos ao povoado;
Assentam-se os fantoches em São Bento
E o Decreto da fome é publicado.

Edita-se a novela do Orçamento;
Cresce a miséria ao povo amordaçado;
Mas os biltres do novo parlamento
Usufruem seis contos de ordenado.

E enquanto à fome o povo se estiola,
Certo santo pupilo de Loyola,
Mistura de judeu e de vilão,

Também faz o pequeno "sacrifício"
De trinta contos - só! - por seu ofício
Receber, a bem dele... e da nação.** ** *

domingo, junho 06, 2010

FORMAÇÃO MÉDICA...(Actualização)

Risque cardiovasculaire : le diabète n’équivaut pas à un antécédent d’infarctus du myocarde
Publié le 04/06/2010


Il est bien admis que le diabète est l’un des principaux facteurs de risque cardiovasculaire. A tel point que le risque d’événements associé au diabète pourrait être équivalent à celui observé chez les patients ayant une cardiopathie ischémique documentée.
L’idée à la base de ce travail était de chercher à mieux préciser le risque associé au diabète. Pour ce faire les données de la cohorte REACH (REduction of Atherothrombosis for Continued Health) ont été revues. REACH est un registre prospectif international ayant suivi quelque 70 000 patients pendant 4 ans. Il s’agissait de sujets ayant une atteinte athérothrombotique patente (cardiopathie ischémique, antécédent d’accident vasculaire cérébral ou artériopathie oblitérante des membres inférieurs) ou une accumulation d’au moins 3 facteurs de risque cardiovasculaire.
Il s’avère que, chez les diabétiques comme chez les non diabétiques, le risque d’événements cardiovasculaires majeurs à 1 an est directement lié au nombre de sites atteints par l’athérothrombose (événements symptomatiques) ; ce risque est significativement supérieur chez les diabétique (3,8 %) par rapport aux non diabétiques (3,0 % ; p < 0,001).
Il ressort également que le risque des patients diabétiques n’ayant pas d’atteinte athérothrombotique documentée est moindre (2,2 %) que celui des patients, diabétiques mais aussi non diabétiques, ayant une atteinte athérothrombotique documentée (respectivement 6,0 % et 4,0 % ; p < 0,001). Ces résultats sont confirmés après ajustement sur l’âge et le sexe.
Ce travail, réalisé sur une population de patients - notamment les diabétiques - recevant pour beaucoup d’entre eux une thérapeutique médicamenteuse conforme aux recommandations actuelles, confirme que le diabète est un important facteur de risque d’événements cardiovasculaire, et ce d’autant plus qu’il existe une atteinte athérothrombotique documentée, d’un ou pire de plusieurs sites.
En revanche, ce travail fait apparaître qu’une atteinte athérothrombotique documentée pèse d’avantage, en termes de risque d’événements cardiovasculaires, que le diabète seul.
Le diabète : un équivalent de cardiopathie ischémique ? Rien n’est sûr ! Ce sujet passionnant reste ouvert.


Dr Olivier Meillard

Krempf M et coll. : Cardiovascular event rates in diabetic and nondiabetic individuals with and without established atherothrombosis (from the REduction of Atherothrombosis for Continued Health [REACH] Registry) Am J Cardiol 2010; 105:667-71

FORMAÇÃO MÉDICA...(Actualização)

Sous metformine, la baisse de la vitamine B 12 est durable
Publié le 04/06/2010



La metformine entraîne une malabsorption de la vitamine B12 au niveau de l’iléon, et différents travaux ont confirmé le risque de baisse des concentrations sériques de vitamine B12 chez des patients traités par cette molécule. Une nouvelle étude apporte toutefois quelques informations supplémentaires qui peuvent avoir leur utilité pour la surveillance de ces patients.
Il s’agit d’un essai multicentrique, contrôlé, randomisé en double aveugle, incluant 390 patients diabétiques de type 2 recevant tous de l’insuline, et de la metformine (n=196) ou un placebo (n=194). L’étude a la particularité d’avoir duré plus longtemps que les essais disponibles jusqu’à présent, avec des dosages de la vitamine B12 effectués à l’entrée dans l’essai, puis à 4, 17, 30, 43 et 52 mois. Le protocole prévoyait aussi des dosages des folates et de l’homocystéine.
La metformine a en effet été également associée à une baisse de la concentration sérique de folates, sans que l’on en ait encore élucidé le mécanisme. Et enfin, la baisse conjuguée de la vitamine B12 et des folates peut conduire à une augmentation de l’homocystéine, facteur de risque cardiovasculaire, particulièrement chez les diabétiques de type 2.
Les auteurs constatent en effet que par rapport au placebo, la prise de metformine est associée à une diminution significative, de 19 % de la concentration de vitamine B12 (IC 95 – 24 % à -14 % ; P < 0,001). Et l’étude montre surtout que cette diminution n’est pas un phénomène transitoire, mais au contraire persiste et même s’aggrave avec le temps. Ce travail révèle aussi que chez certains patients, le taux de vitamine B12 peut descendre en dessous des concentrations considérées comme nécessitant un traitement (150 pmol/l).
Les folates augmentent dans les deux groupes, du fait sans doute des conseils diététiques prodigués aux patients, mais augmentent moins dans le groupe metformine, et comparé au placebo, une différence de – 5% est relevée, laquelle devient non significative après ajustement sur l’IMC et le tabagisme. Quant à l’augmentation de l’homocystéine, elle n’est pas statistiquement significative dans cette étude.
Le diagnostic clinique d’une carence en vitamine B 12 n’est pas toujours facile, et pourtant les conséquences peuvent être graves (anémie macrocytaire, neuropathie, troubles de caractère). La correction d’une carence asymptomatique en vitamine B12 peut être débattue, mais l’on peut être un peu plus enclin à traiter une carence secondaire à un traitement, le principe essentiel d’une prescription étant d’abord de ne pas nuire.
La metformine est la pierre angulaire du traitement de première intention du diabète de type 2. Les nouvelles données issues de cette étude pourraient favoriser l’émergence de nouvelles recommandations pour dépister et prévenir les carences en vitamines B 12 au cours de ce traitement.


Dr Roseline Péluchon

De Jager J. et coll.: Long term treatment with metformin in patients with type 2 diabetes and risk of vitamin B-12 deficiency: randomized placebo controlled trial BMJ 2010;340:c2181 http://www.bmj.com/cgi/reprint/340/may19_4/c2181