Medicina & Arte

quinta-feira, junho 23, 2011

INFORMAÇÃO MÉDICA...(Actualização)

Les obèses ne sont pas forcément déprimés !
Publié le 23/06/2011


Les études sur l’association entre obésité et dépression sont très controversées. Selon certains, cette incohérence s’explique par le fait que des paramètres importants, tels que le sexe, l’ethnie ou encore la sévérité de l’obésité, ne sont pas systématiquement pris en compte.
L’objectif de cette étude transversale est donc d’évaluer si le sexe et la sévérité de l’obésité sont des paramètres qui pourraient modifier significativement l’association entre obésité et dépression.
Au total, 3 599 hommes et femmes de plus de 20 ans issus de la cohorte NHANES ont été divisés en 6 groupes en fonction de leur IMC (allant d’un IMC <18 Kg/m² à un IMC > 40 Kg/m²). Chaque groupe a répondu au questionnaire PHQ-9 (Patient Health Questionnaire), dont un score supérieur à 10 a une spécifié et une sensibilité de 88 % pour le diagnostic clinique de la dépression majeure selon le DSM-IV.
La prévalence de la dépression relevée dans chaque groupe d’IMC a été comparée à celle retrouvée en cas d’IMC dit normal (entre 18,5 Kg/m² et 24,9 Kg/m²)
Les résultats chez les hommes n’ont montré aucune corrélation entre IMC et prévalence de la dépression. En données non ajustées, les femmes présentant une obésité sévère (IMC > 40 Kg/m²) étaient 4 fois plus à risque de dépression que celles dont l’IMC était normal (OR 4,29 ; 95 % CI 1,86-9,9). Cependant en données ajustées à l’état de santé (nombre de pathologies associées + auto-évaluation de l’état de santé) la prévalence de la dépression n’était plus significativement différente entre femmes minces et obèses.
L’auteur estime que les femmes présentant une obésité sévère sont à haut risque de dépression majeure même si l’état de santé global d’un individu reste un facteur confondant déterminant de la dépression.
En pratique, il ne faudrait pas passer à côté d’une dépression majeure chez des patientes obèses qui présentent les signes d’une dépression dont on pourrait croire qu’elle sera réversible simplement avec la perte de poids (d’autant plus que cette perte risque d’être de courte durée !).

INFORMAÇÃO MÉDICA...(Actualização)

LIPID/METABOLIC
High-dose statin therapy increases the risk of diabetes: Meta-analysis
JUNE 21, 2011 | Michael O'Riordan
London, UK - A meta-analysis of some of the more high-profile statin trials testing the effectiveness of high-dose therapy has revealed a significant increase in the risk of diabetes mellitus associated with statin use in high doses [1]. Compared with moderate-dose therapy across five statin trials, investigators report that treatment with high-dose statins increased the risk of diabetes by 12%.

Senior investigator Dr Kausik Ray (St George's University of London, UK) said that while there might be consequences from the raised blood glucose levels, researchers do not yet know what these long-term effects mean. The net benefit of high-dose statin therapy "is definitely in favor" of using the drugs, he said.

"One thing we do know is that there does appear to be a dose effect with statin therapy, with the risk of diabetes mellitus increasing with higher doses," Ray told heartwire. "Statins have multiple effects and cause a number of changes. What we're seeing is probably an off-target effect, and right now we have no obvious mechanisms. However, lowering LDL-cholesterol levels is probably more important than the increase in blood-sugar levels."

In their analysis, the number of patients needed to treat with high-dose statin therapy to prevent one cardiovascular event was 155, whereas the number needed to treat to cause one case of new-onset diabetes mellitus was 498. Overall, high-dose statin therapy reduced the risk of cardiovascular events in their meta-analysis by 16% compared with low- or moderate-dose statin therapy.

The results of the study are published in the June 22, 2011 issue of the Journal of the American Medical Association.


Previous observed diabetes risk

Speaking with heartwire, Ray said that the idea for the meta-analysis began two years ago, when the signal for diabetes risk was observed in Justification for the Use of Statins in Primary Prevention: An Intervention Trial Evaluating Rosuvastatin (JUPITER). The group later performed an analysis of some of the early statin trials comparing the lipid-lowering drugs with placebo in 90 000 individuals and observed a significant 9% increase in the risk of diabetes mellitus. That study was reported in the Lancet in 2010 [2].

In this newest analysis, the researchers included large, randomized, controlled, hard-end-point studies that compared intensive-dose statin therapy with moderate-dose statin therapy followed for more than one year. The trials included in the meta-analysis were PROVE-IT, A to Z, TNT, IDEAL, and SEARCH, five trials that together included 32 752 patients without diabetes mellitus at baseline.

"We wanted to look at the different studies comparing the intensity of statin treatment," said Ray. "If the diabetes finding was a real finding, we would expect to see it in the statin trials that tested different intensities of treatment in about 33 000 subjects. The trials all ranged from two to five years in duration, and we had information from five trials comparing high versus low/moderate treatment doses. Our results support our initial findings. We observed a 12% increase in risk for those patients treated with high-dose statin therapy."

In total, 1449 patients treated with high-dose statin therapy developed diabetes compared with 1300 patients assigned to moderate-dose statin therapy. This translated into two additional cases of diabetes mellitus per 1000 patient-years. The odds ratio for new-onset diabetes was 1.12 (95% CI 1.04-1.22). Regarding benefit, 3134 patients treated with high-dose statin therapy and 3550 patients treated with moderate-dose therapy had a cardiovascular event, translating into 6.5 fewer outcomes per 1000 patient-years in the high-dose statin arm, or a relative reduction of 16%.

The investigators did observe differential effects with the different drugs. Whereas atorvastatin 80 mg and simvastatin 80 mg were both associated with similar risks of diabetes mellitus, the benefit differed significantly, with evidence in favor of atorvastatin (22% vs 5% risk reduction for cardiovascular events). The data, said Ray, support the recent Food and Drug Administration (FDA) decision to warn physicians to not start new patients on simvastatin 80 mg and to be vigilant to the risks of muscle toxicity caused by the drug in those who are still taking it.

quarta-feira, junho 22, 2011

INFORMAÇÃO MÉDICA...(Actualização)

HBP > 150 g : l'embolisation supra sélective des artères prostatiques pourrait remplacer la résection transuréthrale
Publié le 22/06/2011


Cette étude analyse le résultat d'une technique nouvelle, l'embolisation hypersélective des artères prostatiques pour traiter les adénomes de la prostate > 150 g chez 62 patients. Aucune complication (hémorragique, hématome, rétention urinaire, insuffisance rénale aiguë) n'a été rapportée. La présence d'une douleur périnéale a été observée chez 38 % des patients sans nécessité d'antalgie. Tous les patients ont ressenti une amélioration de leurs troubles urinaires 3 à 5 jours après l'embolisation. L’IPSS préopératoire était de 22 et il était respectivement 3 mois et un an après l’intervention de 7,3 et de 4,2 (différence très significative [p <0,001] par rapport au score IPSS préopératoire). Le débit urinaire maximal est, quant à lui, passé de 5,7 ml/sec à 15,8 ml/sec à 1 an. Deux ans après l'intervention, les résultats étaient identiques chez 92 % des patients. Les auteurs estiment que cette technique est une véritable alternative à la résection transuréthrale pour les patients ayant un volume prostatique important ou pour ceux présentant un risque chirurgical élevé.


Dr Emmanuel Cuzin

Dedov I et coll. : Endovascular superselective embolization of prostatic arteries as the new method of BPH less invasive treatment . American Urological Association Annual Meeting (Washington) : 14-19 mai 2011.

INFORMAÇÃO

Endocrinologie
Les enzymes hépatiques, marqueurs de l’insulinorésistance.


.Pr Philippe Chanson le mardi 21 juin 2011
Bonnet F et al. Liver enzymes are associated with hepatic insulin resistance, insulin secretion, and glucagon concentration in healthy men and women. Diabetes 2011 ; 60 : 1660-1667.

Les marqueurs de fonctions hépatiques, en particulier les gamma GT et les ALAT, prédisent la survenue d’un diabète de type 2 dans un certain nombre de populations. Ceci a été récemment confirmé par une méta-analyse qui suggérait que les gamma GT étaient un meilleur prédicteur du diabète que les ALAT. Cependant les mécanismes physiopathologiques qui sous-tendent cette association sont mal connus.

Une équipe d’épidémiologistes français a donc cherché à évaluer chez des sujets non diabétiques, les liens, entre les enzymes hépatiques et un certain nombre de marqueurs d’insulinorésistance, d’insulinosécrétion ainsi que la concentration de glucagon. Ceci a été mené dans le cadre de l’étude RISC (Relationship between Insulin Sensitivity and Cardiovascular Disease). 1309 sujets non diabétiques ont eu un clamp euglycémique hyperinsulinémique et un test de tolérance au glucose avec évaluation de la sécrétion d’insuline et de l’extraction hépatique d’insuline. Un index de résistance à l’insuline hépatique a pu être calculé chez 393 sujets. Aussi bien chez les hommes que chez les femmes, les concentrations de gamma GT et d’ALAT étaient inversement corrélées avec la sensibilité à l’insuline. De même, l’index de résistance hépatique à l’insuline était corrélé de manière positive avec à la fois les gamma GT (r = 0.37, p < 0.0001 chez les hommes et r = 0.36, p < 0.0001 chez les femmes) et aux ALAT (r = 0.25, p = 0.0005 chez les hommes et r = 0.18, p = 0.01 chez les femmes). Ces associations persistaient en analyse multivariée. L’augmentation des gamma GT et des ALAT était associée de manière significative à des taux de sécrétion d’insuline supérieurs et à une baisse de la clairance endogène de l’insuline et de l’excrétion hépatique d’insuline au cours de l’HGPO.

Les concentrations de glucagon à jeun augmentaient en fonction des quartiles d’ALAT (chez les hommes, la glucagonémie à jeun était de 11.2 ± 5.1 pmol/l dans le quartile 4 versus 9.3 ± 3.8 pmol/l dans le quartile 1, p = 0.002).

Chez les sujets sains, une augmentation des gamma GT et des ALAT constitue donc des bio-marqueurs à la fois de la résistance à l’insuline systémique et de la résistance hépatique à l’insuline avec une augmentation concomitante de la sécrétion d’insuline et une diminution de la clairance hépatique de l’insuline. Cette étude montre aussi qu’il y a un lien entre les ALAT et la glucagonémie. Tout ceci devra être vérifié dans le diabète de type 2.

INFORMAÇÃO

Diabétologie
En regardant trop la télévision, on augmente son risque de DT2 et de mourir d’une maladie cardiovasculaire !


.Pr Philippe Chanson le mardi 21 juin 2011
Grontved A et Hu FB. Television viewing and risk of type 2 diabetes, cardiovascular disease and all-cause mortality. JAMA 2011 ; 305 : 2448-2455.

Regarder la télévision est devenu l’une des activités les plus importantes à côté du travail et du sommeil dans de nombreuses populations dans le monde. En moyenne, 40 % du temps libre quotidien est occupé par la télévision dans différents pays européens et ce chiffre monte à 50 % en Australie. En moyenne, environ 3 h 30 à 4 heures, voire 5 heures aux Etats Unis, sont passées chaque jour devant la télévision. Du coup, bien évidemment, les sujets font moins d’activité physique et mangent plus (augmentation des aliments riches en glucides ou en graisses en regardant la TV).

Une équipe américaine a donc réalisé une méta-analyse de toutes les études de cohortes prospectives afin de déterminer l’association entre le temps passé devant la télévision et le risque de diabète de type 2, de maladie cardiovasculaire fatale ou non fatale, et de mortalité globale. Toutes les études entre 1970 et 2011 ont été prises en compte. Sur les 8 études incluses finalement, 4 avaient des résultats sur le diabète de type 2 portant sur plus de 175 000 sujets avec plus de 6400 cas de diabète au cours d’un suivi de 1.1 million de sujets par an, 4 rapportaient des résultats sur les pathologies cardiovasculaires fatales ou non fatales (sur 34000 sujets avec 1000 cas rapportés) et 3 études sur la mortalité globale (portant sur plus de 26000 sujets avec 1879 décès au cours d’un suivi de 202 000 personnes/an). Le risque relatif poolé pour toutes les périodes de 2 heures passées devant la télévision par jour était de 1.20 (IC 95 % 1.14-1.27) pour le diabète de type 2, de 1.15 (1.06-1.23) pour les événements cardiovasculaires fatals ou non fatals et 1.13 (1.07-1.18) pour la mortalité toutes causes. Alors que l’association entre le temps passé devant la télévision et le risque de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires était linéaire, le risque de mortalité de toutes causes apparaissait augmenté lorsque la durée passée devant la télévision était supérieure à 3 heures/jour. La différence de risque absolu estimée pour chaque tranche de 2 heures de télévision par jour était de 176 cas de diabète de type 2 pour 100 000 sujets/an, de 38 cas de maladies cardiovasculaires fatales pour 100 000 sujets/an et de 104 décès toute cause pour 100 000 sujets/an.

Cette étude confirme donc que regarder la télévision de manière prolongée est associé à une augmentation du risque de diabète de type, de maladies cardiovasculaires et de mortalité toutes causes.

sábado, junho 11, 2011

MEU NOME É MULHER

Meu nome é MULHER!

Eu era a Eva

Criada para a felicidade de Adão
Mais tarde fui Maria
Dando à luz aquele
Que traria a salvação
Mas isso não bastaria
Para eu encontrar perdão.
Passei a ser Amélia
A mulher de verdade
Para a sociedade
Não tinha a menor vaidade
Mas sonhava com a igualdade.
Muito tempo depois decidi:
Não dá mais!
Quero minha dignidade
Tenho meus ideais!
Hoje não sou só esposa ou filha
Sou pai, mãe, arrimo de família
Sou camionista, taxista,
Piloto de avião, policial feminina,
Operária da construção...
Ao mundo peço licença
Para atuar onde quiser
Meu sobrenome é COMPETÊNCIA
E meu nome é MULHER..!!!!



(O Autor é desconhecido, mas um verdadeiro sábio...)

sexta-feira, junho 10, 2011

POESIA

AS TUAS MÃOS

Dá-me as tuas mãos
vazias e nuas.
As tuas mãos
dão-me tudo o que preciso.
Segura, entre elas,
as minhas mãos cansadas,
aperta-as,
segura-as com todas as tuas forças.
É necessário que as segures.
As tuas mãos transmitem-me energia
e paz - tudo o que preciso.

Nos teus olhos
há ternura e paixão,
no teu peito
há um enorme coração,
no teu corpo
há volúpia e tentação,
mas, nas tuas mãos
vazias e nuas
há tudo o que preciso.

Mário Mendes - in A pena, que apenas

quinta-feira, junho 09, 2011

POESIA

O Beijo Mata o Desejo


Não te beijo e tenho ensejo
Para um beijo te roubar;
O beijo mata o desejo
E eu quero-te desejar.

Porque te amo de verdade,
'stou louco por dar-te um beijo,
Mas contra a tua vontade
Não te beijo e tenho ensejo.

Sabendo que deves ter
Milhões deles p'ra me dar,
Teria que enlouquecer
Para um beijo te roubar.

E como em teus lábios puros,
Guardas tudo quanto almejo,
Doutros desejos futuros
O beijo mata o desejo.

Roubando um, mil te daria;
O que não posso é jurar
Que não te aborreceria,
E eu quero-te desejar!



António Aleixo, in "Este Livro que Vos Deixo..."

INFORMAÇÃO MÉDICA...(Actualização)

FDA restricts use of simvastatin 80 mg
JUNE 8, 2011 | Michael O'Riordan
Silver Spring, MD - The Food and Drug Administration is recommending that physicians restrict prescribing high-dose simvastatin (Zocor, Merck) to patients, given an increased risk of muscle damage [1]. The new FDA drug safety communication, issued today, states that physicians should limit using the 80-mg dose unless the patient has already been taking the drug for 12 months and there is no evidence of myopathy.

"Simvastatin 80 mg should not be started in new patients, including patients already taking lower doses of the drug," the agency states.

In addition, the FDA is requesting that additional changes be made to the drug's label. The label will be changed to include the new dosing recommendations, as well as warnings not to use the drug with various medications, including itraconazole (Sporanox, Jannsen Pharmaceutica), ketoconazole (Nizoral by Ortho-McNeil Pharmaceutical), posaconazole (Noxafil, Merck), erythromycin, clarithromycin, telithromycin (Ketek, Sanofi-Aventis), HIV protease inhibitors, nefazodone, gemfibrozil, cyclosporine, and danazol.

In addition, the 10-mg dose should not be exceeded in patients taking amiodarone, verapamil, and diltiazem, and the 20-mg dose should not be exceeded with amlodipine (Norvasc, Pfizer) and ranolazine (Ranexa, Gilead).

The changes to the label are based on the Study of the Effectiveness of Additional Reductions in Cholesterol and Homocysteine (SEARCH), a study reported by heartwire. In that trial, 52 patients taking the 80-mg dose developed myopathy compared with one patient treated with the 20-mg dose. In addition, 22 patients treated with the high dose of simvastatin developed rhabdomyolysis compared with none treated with the 20-mg dose.

The FDA notes that the risks of myopathy and rhabdomyolysis were highest in the first year and that older age and female sex increased the risks.

In statement released today following the FDA alert [2], Merck notes that it has launched a new information website and is encouraging patients who think the prescribing changes might affect them to speak with their doctors.

Dr Steven Nissen (Cleveland Clinic, OH), who wrote an editorial accompanying the 2004 publication of the A to Z trial, a study that tested high-dose simvastatin in acute coronary syndrome patients, who was critical of the high rate of myopathy in that study, called the FDA decision "appropriate" but said it comes late.

"Most knowledgeable lipid experts stopped administering the 80-mg dosage of simvastatin years ago," he said in an email to heartwire. "Unfortunately, once again the FDA has been too slow to react to a serious drug safety problem. We currently have more than two million Americans taking an unsafe dosage of simvastatin when there are safer alternatives. I'm glad the FDA acted but wish they hadn't taken so long."