FORMAÇÃO MÉDICA...(Actualização)
Un régime alimentaire dans l‘urticaire chronique
Publié le 13/01/2010
Si l’allergie alimentaire vraie est rarement en cause dans l’urticaire chronique, la consommation de composés alimentaires responsables de réactions d’intolérance ou d’hypersensibilités (« pseudo-allergènes ») pourrait induire ou favoriser les symptômes. Il s’agit des additifs alimentaires (conservateurs, colorants, arômes), des substances vaso-actives (histamine, tyramine) et de certains composés aromatiques naturels.
Cent quarante patients souffrant d’urticaire chronique modérée à sévère n’ayant pas répondu totalement au traitement médicamenteux ont été soumis à un régime alimentaire et ont tenu un journal dans lequel ont été consignés pendant 31 jours consécutifs les symptômes présentés et le nombre de comprimés d’antihistaminiques ou de corticoïdes consommés. La prise d’AINS était interdite pendant toute cette période.
Le régime était celui habituellement suivi pendant la première semaine. Du 8ème au 10ème jour, étaient seuls autorisés le riz, les pommes de terre, le pain, le beurre, le sel, l’huile d’olive, le café et le thé. Ensuite, du 11ème au 31ème jour, un régime sans « pseudo-allergènes » (sans aliments industriels, substances artificielles, additifs alimentaires, épices, phénols et aliments riches en composés aromatiques comme les tomates, œufs, poissons, fruits de mer, fruits) a été mis en place.
Les patients ont été classés selon la modification de la sévérité des symptômes, la qualité de vie et le recours aux médicaments.
Sur les 140 patients étudiés, 20 (soit 14 %) ont été considérés comme répondeurs forts et 19 (soit 14 %) comme répondeurs partiels au régime sans pseudo-allergènes. Six autres personnes ont de plus réduit de façon notable leur consommation médicamenteuse.
Le régime s’est donc avéré bénéfique chez un patient sur 3. Il est dommage qu’un groupe témoin n’ait pas été considéré dans ce travail…
Dr Geneviève Démonet
Mager M et coll. Effects of a pseudoallergen-free diet on chronic spontaneous urticaria : a prospective trial” Allergy 2010, 65 (1) : 78-83
Publié le 13/01/2010
Si l’allergie alimentaire vraie est rarement en cause dans l’urticaire chronique, la consommation de composés alimentaires responsables de réactions d’intolérance ou d’hypersensibilités (« pseudo-allergènes ») pourrait induire ou favoriser les symptômes. Il s’agit des additifs alimentaires (conservateurs, colorants, arômes), des substances vaso-actives (histamine, tyramine) et de certains composés aromatiques naturels.
Cent quarante patients souffrant d’urticaire chronique modérée à sévère n’ayant pas répondu totalement au traitement médicamenteux ont été soumis à un régime alimentaire et ont tenu un journal dans lequel ont été consignés pendant 31 jours consécutifs les symptômes présentés et le nombre de comprimés d’antihistaminiques ou de corticoïdes consommés. La prise d’AINS était interdite pendant toute cette période.
Le régime était celui habituellement suivi pendant la première semaine. Du 8ème au 10ème jour, étaient seuls autorisés le riz, les pommes de terre, le pain, le beurre, le sel, l’huile d’olive, le café et le thé. Ensuite, du 11ème au 31ème jour, un régime sans « pseudo-allergènes » (sans aliments industriels, substances artificielles, additifs alimentaires, épices, phénols et aliments riches en composés aromatiques comme les tomates, œufs, poissons, fruits de mer, fruits) a été mis en place.
Les patients ont été classés selon la modification de la sévérité des symptômes, la qualité de vie et le recours aux médicaments.
Sur les 140 patients étudiés, 20 (soit 14 %) ont été considérés comme répondeurs forts et 19 (soit 14 %) comme répondeurs partiels au régime sans pseudo-allergènes. Six autres personnes ont de plus réduit de façon notable leur consommation médicamenteuse.
Le régime s’est donc avéré bénéfique chez un patient sur 3. Il est dommage qu’un groupe témoin n’ait pas été considéré dans ce travail…
Dr Geneviève Démonet
Mager M et coll. Effects of a pseudoallergen-free diet on chronic spontaneous urticaria : a prospective trial” Allergy 2010, 65 (1) : 78-83
posted by Pedro Henriques at
8:20 da manhã
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