Medicina & Arte

quarta-feira, janeiro 21, 2009

FORMAÇÃO MÉDICA...(Actualização)

La maladie expliquée Allergies alimentaires : vraies ou fausses allergies ?
La confusion est fréquente entre les vraies et les fausses allergies alimentaires. De nombreuses intolérances sont qualifiées d’allergies. Or, leur mécanisme et leur traitement diffèrent.


L’allergie est une réaction immunitaire provoquée par le contact d’un allergène avec l’organisme. L’organisme se défend de l’agression par l’allergène en fabriquant des anticorps contre cet allergène.

La réaction immunitaire met en jeu un ensemble de cellules dont les mastocytes qui produisent certaines substances chimiques, dont la principale est l’histamine, responsables des symptômes observés (rougeur, gonflement). Comme souvent en matière d'immunité, l’organisme garde la « mémoire » de cette réaction avec pour conséquence un redémarrage des symptômes à l'agent causal (allergène) à chaque exposition.

Moins fréquentes que les vraies, les fausses allergies alimentaires peuvent toucher n’importe qui. Elles ne mettent pas en jeu des allergènes mais la production de substances chimiques soit parce que l’aliment ingéré en contient (exemples : avocat, chocolat, figue, gibier, gruyère, levure de bière, poisson fumé, raisin), soit parce qu’il favorise leur libération (exemples : alcools, ananas, blanc d’oeuf, charcuterie, chocolat, choux, conserves de poissons, crustacés, épinards, fraises, fromage fermenté, papaye, poisson séché, tomates, etc).

En cas de fausse allergie, l’ampleur de la réaction dépend de la dose ingérée (pour le poisson, de sa fraîcheur aussi) et ne se produit donc pas en cas de consommation minime. De plus, elle ne s’aggrave pas dans le temps. Le problème est cependant complexe car un même aliment, comme le blanc d’oeuf ou les crustacés par exemple, peut être responsable d’une vraie comme d’une fausse allergie. Pour s’y retrouver, il faut donc faire appel aux tests allergologiques.

L'intolérance alimentaire ne met pas en jeu le système immunitaire. L’exemple le plus connu est l’intolérance au lactose par déficit enzymatique en lactase qui normalement transforme le lactose en glucose et galactose dans l’intestin. Cette intolérance se traduit par des douleurs abdominales, des diarrhées. A ne pas confondre avec l’allergie aux protéines du lait de vache qui est une vraie allergie.